Les organismes prenant part a ce projet ont été confrontés aux memes problemes: c'est ainsi qu'ils ont établi une relation les amenant a collaborer de maniere concrete mais sporadique. Ces organismes ont un objectif commun: rechercher des réponses techniques et économiques aux problemes de culture et d'exploitation. Le projet veut donc créer un réseau interrégional facilitant les échanges techniques et économiques entre les différents instituts pour favoriser le développement des innovations technologiques en matiere de production extensive. Objectifs : - Etablir un cadre stable de rencontres pour les échanges techniques entre les organismes participants. - Développer des projets agronomiques concrets en commun. - Promouvoir la communication entre les agriculteurs et les organisations de producteurs des différentes régions.   Achievements: Etablir un cadre stable de rencontres pour les échanges techniques entre les organismes participants.Des réunions annuelles ont été organisées, chaque automne, et ont permis des échanges techniques entre les différents organismes participant au projet (ITGA, IRTA, NEIKER, ARVALIS, CETIOM et INRA). Des groupes dexperts ont été créés pour chacun des trois axes thématiques développés par le projet :Le groupe dexperts de laxe "eau et azote" composé de 14 personnes et 6 organismes.le groupe dexperts de laxe "diversification et rotation des cultures" comprenant 12 personnes et 6 organismes.Enfin, le groupe dexperts de laxe "études économiques et viabilité" avec 7 personnes et 3 organismes.Développer des projets agronomiques concrets en commun.3 axes thématiques ont été définis :Axe thématique 1 : La mise au point et le développement doutils daide a la décision concernant lutilisation de lazote et de leau avec des criteres de productivité et de qualité environnementale.Action 1 : Introduire des cultures alternatives dans les zones de monoculture céréaliere a un taux de 25-33 %.Deux types de travaux ont été réalisés :LIRTA, CETIOM et ITGA ont effectué des études afin dévaluer les avantages de lintroduction de cultures de rotation dans les monocultures céréalieres. CETIOM et ITGA ont clairement mis en avant les avantages techniques et économiques de lintroduction du colza. ITGA a montré que lintroduction des légumineuses était au moins aussi intéressante que celle du colza avec en plus lavantage de réduire lusage de fertilisants azotés.Des enquetes ont été réalisées aupres des agriculteurs afin didentifier les obstacles les plus importants au développement des cultures du colza et des légumineuses dans les régions concernées par le projet.Action 2 : réduire de 10 % la consommation de fertilisants azotés dans les régions transfrontalieres grace a lintroduction de légumineuses dans la rotation céréaliere.Des cultures de pois protéagineux ont été introduites dans les régions de Catalogne et de NavarrePlusieurs tests de fertilisation azotée des céréales faits a laide de légumineuses ont montré comment on peut économiser lazote grace a la capacité des légumineuses a le fixer.Action 3 : Réduire de 10% la consommation de produits phytosanitaires dans les régions concernées grace a lintroduction doléagineux et de légumineuses dans la rotation céréaliere.Les actions décrites antérieurement (introduction de cultures alternatives) doivent favoriser la réduction de lusage de produits phytosanitaires (herbicides et pesticides essentiellement). Des visites techniques de terrain ont été réalisées par les chercheurs et les agriculteurs afin déchanger leurs expériences dans ce domaine.Axe thématique 2 : La diversification et la rotation des cultures dans les exploitations comme outil de développement des systemes de production durables.Le groupe de travail spécialisé dans le domaine de la fertilisation azotée des cultures sest réuni 3 fois afin déchanger des informations techniques et des méthodes de travail : le 1e octobre 2003 a Monells, le 29 septembre 2004 a Baziege et le 15 novembre 2005 a Gasteiz. Le but affiché était doptimiser les couts de production, denrichir les graines en protéines et de limiter les pertes dazote nitrique par lessivage.Action 1 : Développement dun modele de recommandation pour le fractionnement de lazote dans les céréales.Les résultats des expérimentations menées dans les 4 régions concernées par le projet afin de déterminer la dose optimale dazote nécessaire pour la production de céréales, ont été échangés. Des différences notoires ont été constatées quant a lefficacité de la fertilisation azotée en fonction du climat, en fonction de la nature des sols et des engrais utilisés.Action 2 : Analyse de lazote minéral dans le sol, dans la rotation céréaliere et validation du modele LIXIM pour les conditions climatiques des régions transfrontalieres.En France, lINRA a créé le logiciel LIXIM qui permet de calculer la mineralisation de lazote dans le sol. Cette méthode de travail a été mise en oeuvre dans les 4 régions transfrontalieres partenaires du projet. La comparaison et confrontation des différentes expérimentations ont montré que la vitesse de mineralisation de lazote organique dépendrait de la nature du sol.Action 3 : Manuel pratique dusage des indicateurs de la nutrition azotée des céréales.Les partenaires du projet ont échangé les méthodes de travail et les résultats de leurs travaux dans ce domaine (outil N Tester en Espagne et GPN en France).Axe thématique 3 : Harmonisation des criteres danalyse économique et de viabilité des exploitations agricoles.Deux équipes techniques (Arvalis et ITGA) ont travaillé sur le projet et ont fait part de leurs analyses économiques comparatives des exploitations. Les difficultés pour harmoniser les systemes dévaluation économique des deux instituts ont été tres importantes. Cependant, un véritable échange méthodologique a eu lieu et a porté ses fruits (enrichissement méthodologique et possibilité de comparer les situations économiques et les perspectives des exploitations de part et dautre de la frontiere).Action 1 : Choix et présentation dindicateurs de vialbilité des exploitations.Les indicateurs fondamentaux sur lesquels les partenaires ont travaillé ont été les couts de mécanisation et les couts totaux de production (comparaisons entre agriculteurs individuels et moyennes régionales)Action 2 : Analyse des exploitations dans les différentes régions avec la meme méthodologie.Action 3 : Discussion des conclusions relatives a la problématique du développement futur des régions.Ces conclusions ont mis en évidence la nécessité de baisser le cout de la production (mécanisation).Promouvoir la communication entre les agriculteurs et les organisations de producteurs des différentes régions.2 voyages déchanges ont été organisés :Une trentaine dagriculteurs espagnols venant de Catalogne, du Pays Basque et de Navarre se sont rendus a Toulouse en mai 2004. 17 agriculteurs francais provenant dARVALIS et de CETIOM se sont rendus dans les régions dAlava et de Navarre en mai 2005.